il etait une fois

  Joëlle Mogensen (ou Choupay-Mogensen),

Née le 3 février 1953 à New York (États-Unis d’Amérique) elle était la chanteuse du groupe pop français Il était une fois. Elle est décédée prématurément à l'âge de 29 ans dans la nuit du 14 au 15 mai 1982 d'un œdème pulmonaire suite peut être à une endocartite infectieuse.

lien témoignage vidéo

Joëlle participe à une émission de France Inter le 14 mai 1982,elle semble un peu fatiguée mais chante quand mème quelques chansons en toussotant.
Après l'émission elle rentre chez elle puis se prépare pour aller chez des amis chez qui elle arrive vers 21 Ils décident d'aller dans un restaurant puis rentre ensemble pour finir la soirée chez eux, elle y passera sa dernière nuit. 

 Le 15 Mai 1982 joëlle mogensen,la chanteuse du groupe pop n'est plus en vie, décèdée d'un oedème pulmonaire.

Aujourd'hui plus de trente ans après sa disparition prématurée,il n'y a toujours rien de prouvé en ce qui concerne une prise de drogue ou un empoisonnement.

Un oedeme est un gonflement d'un organe ou d'un tissu. Cela est dû à un excès ou une accumulation de liquide intratissulaire. Dans le cas d'un oedème pulmonaire, c'est une accumulation, voire l'inondation au niveau des poumons. Cela occasionne des troubles des échanges gazeux (oxygène et anhydride carbonique), pouvant entraîner une insuffisance pulmonaire.Dans la plupart des cas, un oedème pulmonaire est d'origine cardiaque.

L'œdème pulmonaire c'est, en résumé, quand il y a l'eau dans les poumons. C'est une affection qu'il ne faut surtout pas prendre à la légère et qu'il faut rapidement traiter.

En effet, cette affection est grave et nécessite un passage indispensable en milieu hospitalier, puisque l'oedème pulmonaire peut, dans certains cas, conduire à un épuisement respiratoire et donc à une asphyxie qui cause la mort du patient. Il faut surtout appeler les secours (SAMU) quand une personne souffre d'oedème pulmonaire et en attendant leur arrivée, il faut avant toute chose, essayer de maintenir la personne assise avec les jambes bien pendantes; il ne faut surtout pas qu'elle fasse le moindre effort physique. Il faut la rassurer, la soutenir en attendant que le SAMU la prenne en charge avant de l'amener vers l'hôpital le plus proche.

DIAGNOSTIC
La forme prise pour description est celle de l'oedème pulmonaire cardiogénique dans sa forme aiguë. Il s'agit d'une urgence médicale imposant un diagnostic rapide et une thérapeutique efficace, la mort au cours de l'oedème pulmonaire étant possible.

1. Présentation clinique :
1.1 - Le début est souvent brutal, souvent nocturne, précédé de grésillement laryngé et de toux irritative. Rapidement, un tableau de polypnée s'installe contraignant le malade à s'asseoir (orthopnée).

1.2 - La dyspnée est très intense, angoissante. Elle s'accompagne d'une toux quinteuse incessante, improductive au début de l'évolution puis ramenant en quelques minutes à quelques dizaines de minutes une expectoration mousseuse abondante, blanche comme du blanc d'oeuf battu, parfois teintée de sang (expectoration saumonée).

1.3 - A l'inpection, la polypnée est intense avec mise en jeu de tous les muscles respiratoires accessoires, battement des ailes du nez. La cyanose est inconstante, il existe des sueurs abondantes.

1.4 - L'interrogatoire du patient ou de son entourage permet de recueillir la notion de circonstances anamnestiques ayant conduit à l'oedème pulmonaire (antécédents de cardiopathie connue ou inconnue), installation progressive d'une dyspnée d'effort parfois de repos dans les jours ou les semaines qui ont précédé la survenue de l'oedème pulmonaire

Introduction à la rumeur

Qui n'a pas déjà entendu ou raconté au cours de repas ou différentes réunions des récits provenant d'amis, tout à fait surprenant qui retiennent l'attention du groupe. Cette expérience là est souvent le fruit de la rumeur. En effet, selon sa définition la rumeur est une nouvelle ou un récit anonyme, incontrôlable sur un événement qui se propage oralement dans un groupe et qui est susceptible de cristalliser l'opinion. La rumeur est un type de communication que nous utilisons tous, une pratique dont on est victime à l’origine, une pratique que nous apprécions.C'est un mode de communication très particulier.
La rumeur vient du latin "rumor" et signifie le bruit qui court. Elle implique la notion de nouvelles informations. C'est en remontant vers le 18ème siècle qu'apparaîssent les notions de vrai bruit et de faux bruit avec la notion un peu plus moderne de propagation et de démentit ou au contraire d'authentification de la rumeur. La rumeur est un fait tout à fait courant dans notre société. Cependant celui-ci semble être assez mal connu, tant au point de vue de ses sources, que ses diffusions. En effet, ce bruit qui court est difficile à appréhender et à saisir, de plus tout le monde est en proie à la rumeur.
L'information elle même dans une rumeur est très important. Comment s'élabore t'elle, quels sont les modes de transmission? Comment marche sa propagation? En effet, nous savons que la rumeur est boulimique c'est à dire qu'elle a tendance à se nourrir et à s'enrichire de tout ce qui se passe à côté. Elle se répand également de façon boulimique. Il faut savoir que les rumeurs s’utilisent dans de nombreux domaines: quels sont-ils? Si les rumeurs marchent bien, c'est qu'elles sont basé sur ce qui intéresse le plus. La notion d'expansion du mot rumeur : tout un certain nombre de terme, d'expansion par les mots proches : potins, les " on dit ", les ragots, les commérages, les cancans, les papotages, Comment passe t'on des phénomènes de " on dit " au phénomène de rumeur ?
Nous analyserons tout d’abord le phénomène de la rumeur en montrant comment elle se propage puis en donnant des exemples de l’actualité récente ainsi que des exemples angevins. Nous continuerons en vous expliquant les différentes utilisations de la rumeur et nous terminerons par la présentation des phénomènes voisins à la rumeur.

Les victimes de rumeurs sont toutes confrontés au même problème : Comment arrêter la rumeur ?

Le premier réflexe est d’expliquer, de justifier, de prouver ou de lancer une contre rumeur mais c’est généralement à perte. L’autre solution, c’est de marquer l’histoire par une action d’éclat, une sorte de miracle qui tue la rumeur. Par exemple en 1990, des traces de benzène sont retrouvées dans 12 bouteilles de Perrier aux Etats-Unis ; sans aucun danger par le consommateur. Pourtant la rumeur d’un risque sanitaire majeur se répand outre-Atlantique. Alors les dirigeants de Perrier décidèrent de retirer sur les champs près de 280 millions de bouteilles dans le monde. Un acte fort et symbolique qui stoppa immédiatement la rumeur et valorisa fortement l’image de la société.
Une fois la rumeur stoppée, reste la persistance des effets. Les dirigeants de société victime d’une rumeur peuvent mettre plusieurs années pour renverser la tendance. Idem pour les individus, célèbres ou pas qui portent parfois leur vie durant le poids d’une rumeur dont ils ont été l’objet. De l’avis général des victimes, il faut punir les initiateurs de la rumeur. Eric Legale, patron du cinéma d’Issy-les-Moulineaux, victime de la rumeur selon laquelle il y aurait des aiguilles infectées du Sida dans les sièges de ce cinéma a déclaré : " Il faut taper sur les petits rigolos qui font ça. Pour le principe, il faut être ferme. Nous, nous avons porté plainte et si on retrouve le coupable de la rumeur qui nous a visé, nous le poursuivrons "

Cliquez ici

Évolution

Une valvulopathie importante et négligée va fatiguer progressivement le muscle cardiaque et aboutir à un tableau d'insuffisance cardiaque (œdème pulmonaire). Elle peut entraîner un Trouble du rythme de l'oreillette (particulièrement les valvulopathie mitrale) Une valve malade est fragilisée et est beaucoup plus sensible aux infections. Il s'agit dans ce cas d'une Endocardite :

17/08/08  fr.answers

Valve aortique

http://www.e-cardiologie.com/ Cliquez ici

La chanteuse Joèlle est peut être décédée suite à une endocardite infectieuse contractée dans sa jeunesse (streptocoque)qui a détruit une des valves du coeur surement la mitrale.

Toujours d'origine rhumatismale (cardite post rhumatisme articulaire aigu), elle est devenue rare dans les pays occidentaux.

Cette pathologie cardiaque survient plus fréquemment chez la femme que chez l'homme. Le rétrécissement mitral est le plus souvent consécutif à un rhumatisme articulaire aigu (maladie de l'enfance et de l'adolescence * qui survient la suite d'une angine due à un streptocoque hémolytique et qui n'a pas été soignée par des antibiotiques). Cette variété de rhumatisme se caractérise également par une tendance à donner des complications cardiaques de type cardite rhumatismale.

Une angine bactérienne (à streptocoques), en général chez une personne jeune, non traitée par antibiothérapie, va se compliquer quelques semaines plus tard d'un rhumatisme articulaire. Ce rhumatisme peut se compliquer d'une inflammation du cœur : la cardite. Celle-ci va laisser des séquelles valvulaires (épaississement, fibrose) qui peuvent s'aggraver au fil des années.

L'œdème aigu du poumon est une affection pulmonaire secondaire à l'inondation ou l'accumulation brutale de liquides au niveau des poumons (alvéoles ou des espaces interstitiels pulmonaires). Cet état va être responsable de troubles des échanges gazeux et peut entraîner une insuffisance respiratoire.

Circonstances de l'examen

Si très souvent la maladie est découverte entre 20 et 30 ans, rien n'est plus variable que l'âge et les conditions où elle se révèle cliniquement : selon sa variété physio-pathologique et l'un des accidents qui en émaillent son évolution (rythmique, pulmonaire ou thrombo-embolique).
Par leur fréquence, les manifestations pulmonaires sont au premier plan avec une dyspnée d'effort dont il faut préciser le degré, les modalités et les conditions d'apparition.

Univ-Rennes-cliquez ici

Youtube vidéos Joëlle (Cliquez)

Dailymotion vidéos Joëlle (Cliquez)

Souvenez-vous d'Il était une fois. Ce groupe très populaire, mené par la superbe Joëlle Mogensen, connut un énorme succès dans les années 1970, puis s'éteignit tragiquement en l'espace de quelques années.

N'ayons pas peur de le dire: le groupe Il était une fois n'aurait jamais existé sans la candeur, le charisme et la beauté de sa chanteuse.

Liens vers vers les ami(es)de Joëlle.

Lefeusurlesplanches

Camomille64

Bubuartiste03

babou-serenity

bravo pour ton blog consacré à notre princesse Joelle et à IEUF... Merci aussi d'avoir crée une page de liens. L'adresse de mon blog est http://lefeusurlesplanches.over-blog.com
N'hésitez pas à venir sur mon blog,il ne raconte pas ma vie mais dénonce les injustices du monde...Ce blog me permet aussi de faire partager mes passions:le théâtre, la musique;l'afrique,Joelle et IEUF,daniel balavoine...
Amitiés
claire
claire - email : clairelacomedienne@orange.fr - http://lefeusurlesplanches.over-blog.com

L'Amour en communauté       

             Joëlle          

          s'explique

La vie en groupe
     ce n'est pas
forcément une partie de......

<<Il était une fois>>,un groupe qui en quelques années,est entré dans la légende.
Il n'y a pas si longtemps,<<Viens faire un tour sous la pluie>> se balladait vers les sommets des hits.
Un groupe:des hommes et une seule femme.
Comment fait-on quand on est entouré par cinq hommes du matin au soir et que l'un d'eux est celui que l'on aime,celui avec qui on vit depuis 6 ans?
Joëlle et Serge Koleen,les deux têtes d'<<Il était une fois>>peuvent t'il s'aimer comme au premier jour? C'est déjà difficile de s'aimer à deux,comment faire pour préserver son intimité et son amour quand on est six? Joëlle en exclusivité pour Seconde essaie de répondre à toutes ces questions....   
Serge et moi,c'est d'abord une histoire d'amour. Une rencontre il y a six ans à St Tropez,le coup de foudre.Et de ne plus nous quitter depuis.Nous avons d'ailleurs commencé par chanter tout les deux.Un seul disque mais un vrai bide.
Un échec peut-être facile à assumer du fait que nous étions deux.Nous nous aimions,il y avait donc,en nous beaucoup de courage,ne serait-ce qu'à cause de cet amour.Alors,recommencer,repartir à zéro.Pour chanter ,dans tout les cas,il nous fallait des musiciens,alors,pourquoi ne pas les incorporer à nous: c'est comme ça qu'est né <<Il était une fois>>.
Le premier qui nous a rejoint ,ça a été Richard,Richard avait longtemps travaillé aves Polnareff;il connaissait le métier.C'est en 1971 que nous signons notre premier contrat chez Pathé.Notre premier disque...notre premier gala : le 25 décembre 1971 à Dieppe.Et puis,en 1972,nous passons à l'Olympia dans le spectacle Adamo/Stone-Charden.
Au dépard,au tout début,c'est Serge qui s'occupait de presque tout.
C'était lui l'organisateur,lui qui dirigeait;mais il y a eu beaucoup de travail,des chansons à écrire pour Dick Rivers,des activités extérieures à <<Il était une fois>>. J'ai pris le relais.
Aujourd'hui c'est moi qui suis chargée des relations avec Marouani, avec Pathé; ainsi que des problèmes concernant nos tournées,nos galas. Mais, si Serge et moi sommes la base du groupe, les autres ne sont pas des pions, des pièces rapportées; pour ce qui est le plus important, c'est-à-dire la partie artistique, tout le monde a son mot à dire. Ce sont des réunions, des discussions. Le choix d'une chanson par exemple, c'est l'affaire de tous. Nous décidons ensemble. Cela me paraît évident. Notre vie à deux dans tout ça? Parfois difficile, c'est vrai; n'importe comment, Serge et moi, nous ne jouons jamais le jeux des fausses séparations, le jeu des je m'en vais,
je-te-quitte. S'il y a de la bagarre entre nous, c'est le plus souvent pour des questions professionnelles.
Pour ce qui est des problèmes affectifs, nous ne sommes pas différents des autres couples. Il y a des hauts et des bas. Mais. ce qui est sûr, c'est que,depuis que nous tournons,nous n'avons jamais fait chambre à part. Faire chambre à part: on ne s'aime plus! on se quitte!
Aujourd'hui, si je veux être sincère, je ne peux pas dire si les quatre ans d'<<Il était une fois>> n'ont pas touché, entamé notre couple. qui pourrait le dire? je pense que la vie totalement communautaire est très difficile, même si l'on s'entend bien, ce qui est notre cas. Il y a très peu de possibilités d'isolement ; quoi-que, finalement, on peut trouver toujours le moyen de s'isoler, si on le désire vraiment.
Bien sur, qu'il y a des bagarres entre nous, des bagarres entre Serge et moi, des bagarres avec les autres. Heureusement ! nous sommes des hêtres humain, comment pourrions-nous  passer pratiquement tout les jours de notre vie à six sans qu'il y ait des divergences, sans qu'il y ait des problèmes? Qui dit problèmes, dit orages...On va faire un tour sous la pluie et tout s'oublie. Il y a la ville et scène. A la scène, il faut tout oublier; les gens qui sont venus te voir et t'entendre se foutent pas mal de tes problèmes extra-plateau. une fois en scène, les autres aussi, nous faisons abstraction de tout, même du plus terrible. Sur scène nous donnons, nous chantons.
Si Serge et moi, nous n'avons jamais fait chambre à part; Serge,les autres et moi,nous n'avons jamais fait chambre commune.Un groupe,ce n'est pas toujours une partouze. Il y a Serge et moi, notre vie à deux, et les autres, nos amis, le groupe.
Je suis colérique. Je me souviens d'une crise que j'ai faite au Majestic à Cannes. Le médecin est venu. Piqûre et tout. Une engueulade avec Serge. C'est difficile d'être une fille, la seule, entourée d'hommes. Les organisateurs qui nous reçoivent, lors de nos tournées ne le comprennent pas.
Ils ne pensent pas que j'ai besoin d'une loge pour me maquiller, me coiffer, être seule un moment.
Ils pensent que nous sommes un groupe, ils ne penses pas aux individualités qui le composent.
Nous savons que c'est un métier public. Serge est très large. Il est jaloux,comme moi, comme on doit l'être. Il ne sort pas son couteau à chaque fois que quelqu'un me met un bras autour du cou. Notre amour vaut mieux que ça. Serge et moi, du reste, nous redonnons du tonus à notre couple en sortant souvent séparément.
C'est un peu paradoxal, mais comme nous sommes tout le temps ensemble pour les raisons de notre travail, il nous arrive de nous échapper en sortant le soir chacun de notre côté. Et puis nos amis ne sont pas toujours communs, alors, pourquoi se les faire supporter l'un à l'autre.
C'est bien, il faut se séparer, il faut bien se séparer, si on veut pouvoir se retrouver. Se retrouver, c'est le meilleur.
Pour en revenir aux problèmes de la vie communautaire, je me souviens d'un gala à Perpignan. Nous avions réglé un mouvement pour une chanson. Je devais me retourner à un moment donné et faire une espèce de présentation des autres tout en continuant de chanter.
Ils devaient s'avancer les uns après les autres dans la lumière. Je ne me suis pas retournée. La fatigue, la déconcentration momemtanée. Ils se sont avancés mais ce n'avait plus raison d'être, tout ce que nous avions prévu ne s'est pas fait. C'est moi qui avait tort et c'est moi qui en sortant de la scène qui ai gueulé; encore une fois la tension nerveuse, la fatigue.
Nous logions en dehors de la ville et pendant tout le retour en voiture, ça a été des cris, des engueulades, comme si nous venions de donner notre dernière représentation. C'était à qui voulait descendre de  voiture, être déposé ; là, sur le bord de la route, tout laisser  tomber...c'est ça aussi vivre, travailler ensemble. C'est difficile, mais c'est beau. Beau parce que malgré tout ça. Nous sommes unis et nous y croyons.

Pour le journal Seconde!   N° 1  Année 1976.  Rédacteur X.

     Il était une fois Joëlle....

Toutes les jolies histoires qui font rêver les enfants avant qu'ils s"endorment commencent par " Il était une fois ".

Dans des châteaux de cristal, des princes, des princesses, vivent des aventures merveilleuses qui se terminent toujours dans l'amour et le rose.

C'est pourquoi quand une fille et quatre garçons se réunissent pour chanter et qu'ils baptisent leur groupe " Il était une fois " on est attiré par cette promesse de bonheur.

Les écouter c'est en effet partir dans de petits songes de trois minutes (le temps d'une chanson) et voir sur la scène un bien joli spectacle.

Alors que tout les groupes ont quelque chose d'un peu sauvage quand ils se déchainent en brandissant leurs guitares comme des armes, " Il était une fois " distille la poésie, la sérénité, le charme. Avec eux on peut toujours s'imaginer dans une prairie baignée par le soleil de printemps.

Quand Joëlle la jeune fille blonde qui est le coeur du groupe chante " Viens faire un tour sous la pluie ", c'est une pluie tiède et heureuse, une pluie de comédie musicale sous laquelle tout le monde aurait envie de chanter et de danser comme dans le film ; quand ils chantent " J'ai encore rêvé d'elle ", tous les amoureux pensent à celui ou à celle dont ils rêvent.

Joe Dassin les a voulus pour couronner la première partie du spectacle dont il est la vedette à l'Olympia et il les a justement choisis pour l'atmosphère de bonheur qu'ils parviennent à créer.

Jusqu'à ce passage à l'Olympia qui les a consacrés grandes vedettes, les cinq jeunes gens de " Il était une fois " étaient surtout des champions de la vente de disque.

Leurs chansons à peine sorties étaient autant demandées  que celles des supers-stars du hit-parade.

Mais au fil des tournées en province on se rendait bien compte qu'un jour ou l'autre ils auraient leur grand triomphe sur scène.

Maintenant c'est fait. Bien entendu ils sont tous égaux dans la réussite mais la chanteuse du groupe Joëlle attire personnellement des admirations et des louanges.

Sa beauté et sa présence comptent pour beaucoup dans l'ascension de " Il était une fois ". Elle sait jouer de ses cheveux blonds pour les faire voler dans la lumière des projecteurs et elle bouge avec en même temps de la suavité et de l'innocence.

Bien qu'elle ne veuille se considérer modestement " un cinquième " du groupe elle est en train de devenir vedette toute seule.

Elle mérite donc qu'on commence à raconter son histoire : vingt et une années heureuses qui se sont écoulées jusqu'au gâteau d'anniversaire dont elle a soufflé les bougies la semaine dernière dans les coulisses de l'Olympia.

Si elle ne le disait pas elle-même,qui se douterait qu'elle est Américaine et née à New York ? et ayant passé quelques années d'enfance au Danemark ? son père est diplomate, ce qui explique ses voyages.

Il y a six ans qu'elle est en France et elle parle notre langue aussi parfaitement qu'elle la chante.

Elle affirme même qu'elle rêve en Français, ce que évidemment personne ne peut contrôler. elle est douée, elle s'est appliquée  mais il y a aussi un secret ; sa mère est Française. une Française née  aux "colonies" , qui a connu l'Indochine et qui a fait rêver sa petite fille en lui racontant qu'elle allait à l'école en pousse-pousse.

Les souvenirs d'écolière de Joëlle sont Danois car c'est dans ce pays qu'elle a passé sa petite enfance.

Une école merveilleuse ou elle a appris tout ce qu'on apprend  dans les écoles mais aussi la cuisine, la couture, le bricolage, la flûte et la guitare et un peu de théâtre.

A quatorze ans elle était experte dans ces différentes disciplines.

En 1971 ses parents s'installèrent en France et Joëlle fut transportée de joie car c'était un de ses souhaits.

De notre pays elle connaissait déjà beaucoup de choses par ses lectures et en particulier une période de notre histoire....telle qu'elle est racontée dans "Les trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas. Semblable à toutes les jeunes Américaines qui, que soit la fortune de leur famille, travaillent pour gagner leur argent de poche, elle passa juillet et Aout à Saint-Tropez, grattant de la guitare aux terrasses des cafés : on l'écoutait et surtout on la regardait car même dans cette ville ou les beautés foisonnent elle était remarquée.

Un soir ou la lumière est douce sur le golfe et que les yachts allument leurs girandoles elle rencontra une autre guitare et tomba éperdument amoureuse de celui qui la tenait, Serge.

Ils furent alors deux a chanter pour vivre mais en vécurent mal et se mirent à exercer divers métiers, barman, dame du vestiaire ou disquaire.

Mais ils avaient des projets par dizaines, un surtout, celui de créer un groupe qui se lancerait à la conquête de la gloire.

Un ami d'enfance de serge vint se joindre à eux, et puis un autre.

Il faillirent se baptiser d'un nom exotique  " le Marabunta " et y renoncèrent car cela les aurait obligés à porter des grands chapeaux mexicains et des bottes avec des éperons.

Ce n'était absolument pas le style qu'ils voulaient adopter.

Un vendredi ils passèrent au fameux Golf drouot, là oû sont nées toutes les vedettes d'aujourd'hui et comprirent qu'ils étaient sur la bonne voie.

Mais ils ne trouvèrent toujours pas de nom qui traduisent bien ce qu'ils étaient c'est-à-dire des jeunes gens chantant pour s'amuser et communiquer une atmosphère de fête.

Le hasard vint à leur aide quand ils montèrent un spectacle inspiré par les films de Sergio Léone et qui s'intitulait " pour une poignée de fêtards " ou  " Il était une fois dans l'Oued ".  Une affiche déchirée et sur laquelle ne subsistaient plus que les mots " il était une fois " fut l'illumination.

Ils avaient trouvé le nom de leur groupe et Serge dit à Joëlle : " Nous allons vivre les mille et une nuit et tu seras notre princesse. "

La princesse se dit plus à l'aise avec des jeans et des baskets que dans des robes de galas.

Elle crée tous ses costumes de scène et ceux des garçons également. Serge écrit leurs chansons.

L'harmonie et la camaraderie sont totales. Tous les cinq sont heureux de chanter ensemble et se sent dès qu'ils sont sur scène. La preuve c'est qu'ils continuent de chanter même quand ils ne sont plus sur scène. leur chanson fétiche c'est  " J'ai encore rêvé d'elle ".  Et elle rime très bien avec Joëlle.

Rédaction par Paul Giannoli. (voir l'album photos)

                    Il était une fois Joëlle

Mourir à trente ans

Après une soirée passée avec des amis, elle s'est endormie à 5 heures du matin, Samedi dernier.

Elle ne s'est pas réveillée et les causes de sa mort étaient toujours inconnues au moment où nous méttions ce journal sous presse.

D'un simple prénom, Joëlle avait fait sa signature, celle de la soliste du groupe "Il était une fois" - cinq copains, quatre garçons et une fille, qui avaient, entre 1972 et 1980, multiplié les succès, de rien q'un ciel à j'ai encore rêvé d'elle, en passant par les filles du mercredi.

Pris de l'envie de faire carrière chacun de leur côté, ils s'étaient professionnellement séparés en 1979, sans se perdre de vue pour autant.

Joëlle avait alors entamé une carrière d'interprète et, jusqu'ici, n'avait pas encore obtenu les résultats qu'elle attendait. Travaillant énormément, écrivant des chansons, cherchant sans cesse à faire évoluer son personnage, elle trouvait peu à peu le chemin qui devait lui permettre de réaliser son rêve, être la vedette d'une commédie musicale.

Joëlle Choupay-Mogensen était née à New York le 3 février 1953 et, suivant ses parents, était venue vivre en France à l'age de 9 ans. Après avoir passé son bac, elle avait commencé des études de déssin aux beaux-arts de Marseille.

C'est à 16 ans que se produit l'événement qui va motiver le reste de sa vie. A Saint-Tropez, où elle passe ses vacances, elle recontre un jeune musicien, un guitariste qui, entre autre, accompagne sur scène Michel Polnareff, Serge Koolen. De leur amour naîtra d'abord un duo, simplement baptisé Serge et Joëlle, avant que d'autres musiciens, Lionel, Richard, et Loulou les rejoignent pour former "Il était une fois". Le succès est immédiat et l'équipe parfaitement soudée : Serge écrit les paroles des chansons, Richard Dewitte la plupart des musiques et le groupe, entre deux enrégistrements, se produit à travers la France, la belgique , et la suisse. Les disques d'or se multiplient, les galas aussi, jusqu'à ce que l'usure de la scène et de leur formule leur fasse prendre la décision de se séparer.

La réussite de Joëlle ne lui avait jamais fait perdre une simplicité que personne ne lui contestait. Dans la rue, c'est elle, et non pas les garçons, que l'on reconnaissait ; dans les clubs, elle était toujours la première à se précipiter surla piste au milieu des autres danseurs pour leur communiquer sa joie de vivre.

Voici deux ans elle avait décidé de repartir à zéro. Elle s'était mise, pour la première fois de sa vie, à écrire des chansons, en Français et en anglais puisqu'elle pratiquait couramment ces deux langues ; elle avait imaginé d'un bout à l'autre un spectacle qu'elle comptait présenter à la fin de cette année, et au fil duquel elle voulait démontrer ses talents de chanteuse, de commédienne et de danseuse. Elle rêvait de faire du cinéma et préparait des scénarios, de véritables contes de fées se déroulant dans un monde de musique et de rêve ; de temps à autre, elle animait des shows à la télévision.

Cette seconde carrière ne se présentait pas aussi facilement que certains auraient pu l'imaginer. Elle avait décidé de changer de style et avait tâtonné avant de trouver le bon chemin. Elle s'était coupé les cheveux, puis les avait laissés repousser. Elle ne portait guère dans son coeur, et ne le cachait pas, les gens du show-business.

Sportive, elle faisait de la gymnastique plusieurs fois par semaine, pratiquait le jogging et avait remporté de nombreuses épreuves de courses à piéd, de natation et même de tir à l'arc, au cours des compétitions amicales où s'affrontent régulièrement des vedettes du spectacle.

Le soleil et l'eau constituant chez elle des besoins vitaux, elle s'arrangeait pour partir, plusieurs fois par ans, quelques jours le plus loin possible de la grisaille parisienne : Bahamas, Californie, îles Maurice...Surveillant sa nourriture en appliquant des principes de détiétique, mais aussi amoureuse de la bonne chère et des vins millésimés, elle était une très bonne cuisinière et réservait à ses intimes des plats qu'elle mitonnait pendant des heures.

Depuis six mois, elle répétait toutes les nuits dans son studio de Neuilly, travaillait sa voix, et ne sortait de chez elle que pour dîner en compagnie de quelques amis, consacrant toute son énergie à l'album qu'elle préparait.

                                                    Jacques Pessis

Photos du magazine dans l'album